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lundi 25 juin 2007

Au passage d'un ange

Un ange est passé cette nuit
Doucement il a déposé
Sur mon âme toute égratignée
Un doux et divin baiser

Esquissant son plus beau sourire
Et poussant un tendre soupir
De ses ailes m'a entourée
Sa voix suave m'a chanté

Une mélodie inconnue
Mais que pourtant j'ai entendue
C'est celle que tu murmurais
Quand dans tes bras tu me berçais

D.Jerba (Dorine Parisot)

samedi 9 juin 2007

Je te connais depuis plusieurs années,

Et pourtant je ne sais toujours pas qui tu es.

Quand je vois ton regard sur moi,

Je perds tout mon sang froid…



Quelques sentiments que je ressens,

Au plus profond de mon être frémissant…

Ils sont tous dirigés vers toi

Et ils ne suivent aucune loi.



Ces pensées je ne peux pas les combattre,

Sans éviter dans mon cœur un désastre.

Je ne sais pas si tu partages mes sentiments.

Mais je sais que j’ai un mauvais pressentiment !



Aujourd’hui je te laisserai choisir,

Ce qu’avec moi tu veux vivre…

Je pourrais être une amante passionnée,

Ou bien encore une amie attentionnée…



A toi de choisir, ami ou amant

Pour moi le choix est évident

Elodie...

enfants du monde....

Petits et grands

Enfants et adolescents

Tous si différents

Dans le monde

Ils forment un arc en ciel

D’espoir, de paix et de joie

Ils ont tous des yeux rêveurs

Qu’ils soient bridés, allongés ou ronds

Ces enfants ne demandent que du bonheur

De la tendresse et un guide

Et pourtant il y a encore tant d’inégalités

Enfant esclave, enfant qui meurt de faim

Pauvreté, maladie

Nous devons continuer à agir

Pour que cela disparaisse

Que tous aient la même chance

Tous sont frères dans les couleurs de la vie

Ils nous offrent

La joie de vivre

Ils nous l’apportent

Comme un cadeau

Sans rien nous demander

Que de l’amour.

Elodie...

mardi 5 juin 2007

Que le charme demeure


Abordons sur notre île jadis imaginée
Refaisons le chemin tous deux, main dans la main
Saluons les oiseaux qui nous avaient bercés
De leurs chants les plus doux et jamais égalés

Asseyons-nous encore sous ce grand palmier
Ecoutons la chanson de ce jeune berger
Qui de sa voix suave au timbre pénétrant
Pour sa belle Princesse entonnait ce beau chant

Ignorons Aphrodite qui de ses yeux perçants
Du haut de son Olympe jalousement nous guette
Déesse diabolique, magnifique beauté
Elle ne pourra jamais notre amour nous voler.

Refaisons le chemin tous deux une dernière fois
Retrouvons ce bonheur qui trop vite m’a quittée
Ne brisons pas le charme de ces folles journées
Passées à nous chercher, passées à nous aimer.
Dorine Parisot(D.Jerba)

La vieille actrice.


Elle avait une pudeur que certaines n’ont pas
Ce charme désuet des beautés d’autrefois
Elle récitait son texte sur le bout des doigts
De ses admirateurs elle était la déesse
Tandis que chaque soir elle faisait mille prouesses
Un jour comme tous les autres elle décida
De jeter le masque et saluer bien bas
Son public surpris qui n’en revenait pas,
Après une ovation, ne lui pardonna pas.
A présent elle vit sous un pont de Paris
Il y a bien longtemps qu’elle n’a pas souri
Sa silhouette frêle et son corps si menu
Ont cessé de séduire et ne la portent plus.
Dorine Pariso(D.Jerba)

lundi 4 juin 2007

Le moment opportun

Il est un instant
Toujours tant attendu
Pour nous si important
Et quelquefois défendu.
Ce moment inscrit au futur
Dans notre esprit impatient
Comme un fruit trop mûr
On le désire au présent.
Quel que soit son objet,
Il obsède nos désirs,
Monopolise notre pensé
Jusqu’à ne plus vouloir en sortir.
C’est instant gravé dans notre souvenir
Ce réveille alors qu’on le croyait oublié
Faisant ainsi réapparaître à notre désir
Notre espérance forgée dans le passé.
Ce moment que l’on espérait tant
Est-ce le temps passé qui l’a transformé
Pour lui donner bien souvent
Le goût des choses inachevées ?
Opportun il nous semblait alors
Lorsque à chaque minute il nous parlait.
Il devait pour nous être de l’or
Il nous semble désormais si imparfait.
Raison et passion s’affrontent
Au sein de notre esprit.
Passion d’un espoir qui nous porte
Raison de l’ordre établi
Tous deux ne font qu’un
Jusqu’au prochain moment opportun.

Joël R.

La rue des jardins


J’ai eu la chance d’y habiter hier.
Une rue remplie de calme,
Bordée de jardins jusqu’à la rivière.
Les oiseaux y viennent sans crainte des armes.
Sur le chemin de l’école,
Seules les branches tentaient de barrer ma route.
Un coin de campagne en centre ville.
Les voitures dorment dans les garages,
Les enfants y jouent sous un ciel sans nuage
Car ils ont leur espace, abri tranquille
Parmi les fleurs, les fruits et les légumes
Des potagers de mon enfance.
Même les chiens ne connaissent pas la laisse.
Le bruit des faux mécaniques sonne de concert
Aux premiers rayons de soleil elles apparaissent.
Seule l’herbe ne peut y grandir en près vert.
Bien sûr la vie m’a fait connaître d’autres rues,
d’autres quartiers,
Mais il me tarde souvent les jours ou je reviens
Dans cette ville où se trouve ma rue des jardins.
Chaque maison me rappelle chacun des pas
Que je faisais à l’heure du retour de la classe,
Les soirs de goûter au goût de chocolat.
Cet espace de verdure, théâtre de rêves qui
passent,
Des récitations et des leçons par cahiers entiers.
Le ciel étoilé en pensant à celle, désirée,
Qui existait déjà quelque part, en face.
Je savais qu’elle me ferait quitter
Ce lieu si cher à mon enfance.
Il est le témoin de mon parcours
Et j’aime à m’y retrouver seul.
Rien n’a changé, peut être ce qu’il y a autour.
J’ose espérer que la vie pourtant
Me permettra de retourner encore souvent
Dans cet espace qui me parle comme à un enfant
son aïeul.
Aujourd’hui motorisé, c’est pourtant à pied
Que j’aime revenir de la ville
Pour mieux m’imprégner de ce chez moi.
De cette rue qui pour moi est plus qu’une simple
voie.
Egoïste, je la voudrai sans issue, immobile,
Comme ignorée d’un plan de circulation oublié.
Les hommes l’ont aménagée de goudron.
Les arbres sont rentrés dans le rang.
Mais même toutes ces bêtises en béton
N’ont empêché la nature de conserver son sang
Et toutes les richesses de cette artère,
Puisqu’ils sont seuls maintenant, de balcon à
parterre,
A pouvoir vivre dans les jardins de ma rue.
Joël R.

Clic'n'go!

Un clavier, un écran,
Une connexion, le Net,
Voilà le Monde est grand
Tout est vif sur l'Internet.
Mon âme de chat
Joue avec la souris
Qui me dirige pas à pas
Vers cette fenêtre comme soumis
D'un clic je le vois
Cet univers si vert
Qui semble pourtant si froid
Dans cet espace nommée cyber
Je te croyais pourtant là, Clic'n'go
Je te voyais si proche par là, Clic'n'go,
Je ne t'y vois pourtant pas, Clic'n'go
Je n'arrive pas jusqu'à toi, Clic'n'go.
Dois-je regarder sans cesse
Ces images attirantes, mobiles,
Rien ne me touche ni me blesse
Et pourtant je ne suis pas tranquille
Les traces de ma recherche
Restent à jamais indélébiles
Marquent ma volonté et m'empêche
D'aboutir à mon objectif, mon mobile
Pour aller où, Clic'n'go
Vers quoi, Clic'n'go
Pour nous, Clic'n'go
Vers toi, Clic'n'go.
Je me connecte, où es-tu ?
Au-delas du spectre, m'entends-tu ?
Sur mon micro, c'est Clic'n'go
Clic'n'go de te voir
Clic'n'go pour savoir.
Clic'n'go me promet mon micro
Une ouverture vers le monde
Fénêtre si proche, porte si lointaine
Aveugle de mes mots que je parcours
Que part bribes sur ce clavier si froid
J'y fais courir mes doigts
Clic'n'go

Joël R

A quoi bon...

Un souffle de toi me fait rêver,
Un mot de ta bouche me fait espérer,
Un geste de tes bras me fait avancer,
Alors pourquoi ne puis-je rester ?

On me parle de confiance,
Alors que je doute en souffrance.
On me demande des efforts.
Je me sens si proche de ma mort.

Quel sentiment puis je avoir ?
De la vie qu'aurai-je à recevoir ?
Si rien ne me pousse à donner,
Personne à ma porte ne viendra frapper.

A quoi bon continuer à tricher ?
Politiquement correct je resterai,
Sans ambition sur le vrai,
Et voie sans issue engagée.

Pourtant l'espoir revient quelque fois,
Dans mon esprit, mon corps, mon coeur.
Souvenir d'un sentiment éprouvé autrefois,
Croyant soudain connaître l'amour par coeur.

Pourquoi ne pas vouloir réciter la leçon,
Que j'aime à apprendre dans tes lignes.
Faut-il toujours demander une rançon
Alors qu'il me suffit de toi que d'un signe ?

Je souhaite partager les meilleurs de mon histoire.
Donner à celle qui un jour m'accompagnera,
L'accès aux contours de ma tour d'ivoire,
Et la clé de l'ultime salle, elle trouvera.

Alors peut être que je n'aurai plus peur
De lui montrer mes secrets conjugués.
Elle me permettra vers les autres et ailleurs,
D'aller sans craintes et avec sûreté.

Ce jour dois-je y croire, ou à quoi bon ?
Interrogations de l'aujourd'hui pénible.
Un avenir que je vois moribond.
Avec la petite mort de ma vie pour cible.

Un rien est capable de mélanger les comportements
De ma vie et de celle aimée de mon être.
Aller vers ses désirs et ses rêves doucement,
Voilà ce qui me reste peut-être.

La laisser me guider dans mes propres
appartements.
Faire ce voyage sans aucun déplacement.
Harmonie simple de confiance réciproque,
Que rien n'y personne troublera notre époque.

A quoi bon rester constant dans l'amour de l'autre,
Alors que la richesse partagée d'un jour sans toi,
Me paraît si pauvre que j'attends cet apôtre,
Qui me fait croire en ta présence sous notre toit.

Puis-je espérer un jour ne plus prononcer
Ces mots lourds qui m'interdisent de vivre,
Parasitant mes pensées nocturnes, noires foncées,
Jusqu'aux lendemains, toujours, et me poursuivre…

Me séparer de ton image, à quoi bon ?
Puisqu'elle me plait toujours autant,
Et n'est rien comparée dans le fond,
A ton amour que je sais si constant.

Même les temps difficiles d'un jour,
Ne pourront effacer de ma mémoire,
Les années qui n'ont été que des secondes,
toujours,
Passées auprès de toi sans parole, en rangeant
mon armoire.

Comment alors donner à nos sentiments, pourtant
si forts,
Un lit douillet placé sous la voûte de nos secrets ?
Comment savoir si nous avons raison ou tort,
Si nous saurons maintenir notre histoire sacrée ?

J'ai aujourd'hui, plus qu'hier besoin de savoir,
Connaître les épreuves et les joies attendues,
Nos amours assez grandes pour deux, mais
défendues,
Pourront-elles survivrent à mes moments de
désespoir.

Je fais pourtant confiance à nos sentiments,
Mais je doute encore de mes capacités.
La détresse que j'éprouve parfois fortement,
Ne risque-t-elle pas de donner à l'usure droit de
citer ?

Joël R

vendredi 1 juin 2007

Couleurs.



Des points verts
Tachés de rose
Un bleu-ciel méditerranéen
Où un voilier, au loin,
Survolé d’un chant d’oiseau
Avançait…avançait… !
*** ***
Un orage , soudain
Surgit
Sabota le chemin
Que le voilier suivit
Comme un saint …
Du vert , disparaît le bleu
Le jaune est là…
Grisonnant sous les cieux
Et qui souillait tout le chemin.
Et fit chavirer le voilier
Dans un tourbillon effrayant
Le gris devint brun
Et puis noir… noir… noir.
Que cherches-tu à voir ?
Ah ! la lune ? là voilà
La tache blanche
Qui surgit du néant
Vas-y ! accroche-toi à sa lueur…
Et, sur son fond argenté
Ajoute toute autre couleur
Retrouverais-tu peut-être le printemps
Garni de ses fleurettes.
Khalil...