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lundi 4 juin 2007

A quoi bon...

Un souffle de toi me fait rêver,
Un mot de ta bouche me fait espérer,
Un geste de tes bras me fait avancer,
Alors pourquoi ne puis-je rester ?

On me parle de confiance,
Alors que je doute en souffrance.
On me demande des efforts.
Je me sens si proche de ma mort.

Quel sentiment puis je avoir ?
De la vie qu'aurai-je à recevoir ?
Si rien ne me pousse à donner,
Personne à ma porte ne viendra frapper.

A quoi bon continuer à tricher ?
Politiquement correct je resterai,
Sans ambition sur le vrai,
Et voie sans issue engagée.

Pourtant l'espoir revient quelque fois,
Dans mon esprit, mon corps, mon coeur.
Souvenir d'un sentiment éprouvé autrefois,
Croyant soudain connaître l'amour par coeur.

Pourquoi ne pas vouloir réciter la leçon,
Que j'aime à apprendre dans tes lignes.
Faut-il toujours demander une rançon
Alors qu'il me suffit de toi que d'un signe ?

Je souhaite partager les meilleurs de mon histoire.
Donner à celle qui un jour m'accompagnera,
L'accès aux contours de ma tour d'ivoire,
Et la clé de l'ultime salle, elle trouvera.

Alors peut être que je n'aurai plus peur
De lui montrer mes secrets conjugués.
Elle me permettra vers les autres et ailleurs,
D'aller sans craintes et avec sûreté.

Ce jour dois-je y croire, ou à quoi bon ?
Interrogations de l'aujourd'hui pénible.
Un avenir que je vois moribond.
Avec la petite mort de ma vie pour cible.

Un rien est capable de mélanger les comportements
De ma vie et de celle aimée de mon être.
Aller vers ses désirs et ses rêves doucement,
Voilà ce qui me reste peut-être.

La laisser me guider dans mes propres
appartements.
Faire ce voyage sans aucun déplacement.
Harmonie simple de confiance réciproque,
Que rien n'y personne troublera notre époque.

A quoi bon rester constant dans l'amour de l'autre,
Alors que la richesse partagée d'un jour sans toi,
Me paraît si pauvre que j'attends cet apôtre,
Qui me fait croire en ta présence sous notre toit.

Puis-je espérer un jour ne plus prononcer
Ces mots lourds qui m'interdisent de vivre,
Parasitant mes pensées nocturnes, noires foncées,
Jusqu'aux lendemains, toujours, et me poursuivre…

Me séparer de ton image, à quoi bon ?
Puisqu'elle me plait toujours autant,
Et n'est rien comparée dans le fond,
A ton amour que je sais si constant.

Même les temps difficiles d'un jour,
Ne pourront effacer de ma mémoire,
Les années qui n'ont été que des secondes,
toujours,
Passées auprès de toi sans parole, en rangeant
mon armoire.

Comment alors donner à nos sentiments, pourtant
si forts,
Un lit douillet placé sous la voûte de nos secrets ?
Comment savoir si nous avons raison ou tort,
Si nous saurons maintenir notre histoire sacrée ?

J'ai aujourd'hui, plus qu'hier besoin de savoir,
Connaître les épreuves et les joies attendues,
Nos amours assez grandes pour deux, mais
défendues,
Pourront-elles survivrent à mes moments de
désespoir.

Je fais pourtant confiance à nos sentiments,
Mais je doute encore de mes capacités.
La détresse que j'éprouve parfois fortement,
Ne risque-t-elle pas de donner à l'usure droit de
citer ?

Joël R

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