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lundi 28 mai 2007

Excuse...





Excuse moi, mon petit, tu meurs de faim, alors que j’en ai plein de nourriture dans mes trois frigidaires !
Excuse moi, mon enfant, tu as le ventre vide, alors que je l’ai plein, trop plein même !
Pardon, mes chers petits, vous faites la queue, pour avoir une bouffée, rien qu’une bouffée, pour calmer votre faim, alors que tout déborde chez moi !
Excuse moi, mon enfant si tu mets ton sac à dos et tu erres partout, pour chercher un abri, alors que j’en ai plein de maisons !
Excuse moi, mon enfant si tu te retournes et tu vois le vautour qui te guette attendant ta mort ! Oui, il a de l’expérience ce monstre de vautour, il sait que tu vas mourir de faim !il est là, derrière toi, à attendre, et il sera gagnant, tu mourras de faim,mon petit ! Oh ! Pardon !
Pardon, madame, si on a tué ton fils devant tes yeux ! Pardon, si on les a tué, tous, au nom de la « paix » !
Pardon si on t’a fait briser le cœur, madame, alors qu’ils se plaisent à les faire souffrir !
Excusez- moi, mes plaines si vastes, si vertes, si on vous a fait brûler !
Excuse moi, mon arbre si haut, si beau, si vert, si on t’a fait noircir ! !
Excusez moi, mes grattes ciels si orgueilleux, si on vous a anéantis !
Pardon, ma Terre, si merveilleuse, si généreuse, si on t’a mis du feu partout !
Pardon, mon monde si Divin, si Grand, si on t’a corrompu !
Pardon, pardon, excusez moi…….si je suis passive !
Je baisse les bras ! Je pleure ! Je suis malheureuse !
Princesse

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci de tes compliments, mais comme je l'ai précisé, c'est un poème sans prétention, sans rimes. C'était simplement important pour moi de l'écrire.
Ton texte est simple et beau. Il montre toute ta culpabilité de ne pouvoir en faire davantage. Mais on ne peut à soi tout seul, porter toute la misère du monde. Il révèle en tout cas une grande sensibilité.
D.J